Des chiffres qui causent ...
La cote de confiance de Nicolas Sarkozy baisse de 7 points par rapport à septembre, et celle de François Fillon régresse d'un point selon le baromètre TNS-Sofres pour le Figaro Magazine à paraître samedi, rendu public jeudi et marqué par un regain de pessimisme des Français.
Le président de la République voit la confiance placée en lui pour « résoudre les problèmes qui se posent à la France » passer de 64% en septembre à 57% en octobre. Le taux de ceux qui ne lui font pas confiance bondit de 8 points à 40%. 3% ne se prononcent pas (-1).
Le Premier ministre, qui bénéficiait d'une cote de confiance de 53% le mois dernier, enregistre une baisse d'un point à 52%.
Ceux qui ne lui font pas confiance passent à 42% (+3). 6% ne se prononcent pas (-2).
La lutte contre le chômage est la tâche jugée prioritaire (36%, soit +2, la placent en tête), devant la lutte contre la hausse des prix (24%, +1).
Mais les Français, selon ce sondage, ne croient pas en l'efficacité du gouvernement pour ces deux combats: 69% pensent qu'il n'est pas efficace contre le chômage (+6), et 80% (+4) qu'il ne l'est pas contre la hausse des prix.
Seules 21% des personnes interrogées pensent que les choses vont s'améliorant (-4), 58% (+5) étant d'un avis inverse.
Elles sont 67% (+11) à prédire « beaucoup de conflits sociaux ».
Enfin, le taux de ceux qui voient le rôle de la France dans le monde se renforcer s'effrite à 38% (47% en septembre). 41% pensent au contraire qu'elle s'affaiblit (32% il y a un mois). 14% (=) jugent qu'il n'y a pas de changement.
Bernard Kouchner reste en tête du palmarès des personnalités auxquelles les Français veulent voir jouer un rôle important à l'avenir, mais il régresse de 4 points à 59%.
Le président de l'UDF-MoDem, François Bayrou, le Premier ministre François Fillon et le ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo le suivent à 52%.
Sondage réalisé les 26 et 27 septembre en face à face à leur domicile auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible à la Commission nationale de sondages.
Du coup, ça leur en a collé la migraine, aux duettistes de choc... on va pas pleurer non plus, chacun son tour après tout.
Pris sur le site de PRS Moselle